Twine

by Magnus Lindberg

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Magnus Lindberg

Twine

Edition Wilhelm Hansen

Description

A short piece for solo piano, Twine nonetheless marks an important step in Lindberg's stylistic evolution. He had hardly composed during the period preceding it, partly because he was weakened by a tropical desease contracted in Indonesia and partly because he was confronted by a change in musical direction. During this lapse of time, he produced not only the piano piece, but also a more general reflection which finally led to Kinetics for large orchestra. "Musically, my main concern in recent years has been to confront serial and spectral thinking. I find this comparison highly fruitful, since the resulting conflict between different types of organisation brings about unforeseeable constellations of musical material." Writing about Twine in Febrary 1990, Lindberg was at the same time expressing his new harmonic orientation, which still holds true today.

The score - dated Paris, 8 May 1988 - is dedicated to Tuija Hakkila, who gave its first performance at the Pro Musica festival in Bremen.

© Risto Nieminen, 1993

translated by © Nick Le Quesne

© Ircam - Centre Georges-Pompidou, 1993

(From Magnus Lindberg, Helsinki 1996)

Het schrijven van een stuk voor piano solo is vandaag de dag een moeilijke opgave. Er bestaan natuurlijk allerlei soorten antioplossingen, zoals het opbouwen van een uiterst complexe pianoklankstructuur of het werken met zuiver muzikale ideeën, zonder rekening te houden met de instrumentale aspecten. Dat zijn elegante manieren om de confrontatie met de schitterende pianotraditie uit de weg te gaan; ondanks de interessante problemen die deze werkwijzen opleveren, zijn ze in onze tijd ‘an sich’ niet meer aanvaardbaar. Twine is een stuk waaraan ik lang gewerkt heb. Meer dan anderhalf jaar is een relatief lange tijd om te werken aan een solostuk van 6–7 minuten. Nu beschouw ik het als een studie voor mijn orkestcompositie Kinetics, geschreven in 1988–89. Deze stukken drukken een behoefte uit om een andere richting in te slaan dan de ‘stadsjungle’-stijl waarnaar ik in composities als Kraft of Ur op zoek was. Mijn muzikale hoofdbekommernis gedurende de laatste jaren was de confrontatie tussen serieel en spectraal denken. Ik vind die zeer vruchtbaar; het is alsof het conflict tussen twee verschillende organisatorische visies interessante en onvoorziene constellaties van muziekmateriaal heeft teweeggebracht.

Expressie van onze gevoelens en intuïtieve muzikale ideeën, in plaats van het oplossen van problemen: dat is misschien een romantische houding ten opzichte van het componeren, maar ergens geloof ik vandaag de dag meer in het unieke dan in het algemene.

© Magnus Lindberg, 1990

(Ars Musica, Bruxelles, 1997)

Petite pièce pour piano seul, Twine marque pourtant une étape importante dans l'évolution stylistique de Lindberg. En effet, il n'a guère composé pendant la période précédente, affaibli par une maladie tropicale contractée en Indonésie, d'une part, et confronté à une réorientation musicale, d'autre part. Pendant ce laps de temps, naquit non seulement la pièce pour piano mais également une réflexion plus générale, qui aboutira à Kinetics pour grand orchestre. «Musicalement, ma principale motivation ces dernières années a été de confronter la pensée sérielle à la pensée spectrale. Je trouve cette comparaison très féconde, car conflictuelle entre différents types d'organisation qui créent des constellations imprévisibles du matériau musical.» Ainsi écrivait Lindberg à propos de Twine, en février 1990, exprimant en même temps sa nouvelle orientation vis-à-vis de l'harmonie, encore valable aujourd'hui.

La partition, datée à Paris le 8 mai 1988, est dédiée à Tuija Hakkila, qui la créa au festival Pro Musica Nova à Brême.

© Risto Nieminen, 1993

© Ircam - Centre Georges-Pompidou, 1993

(From Magnus Lindberg, Ircam 1993)

Petite Pièce Pour piano seul, Twine marque une étape importante dans l’évolution stylistique de Magnus Lindberg. En effet, il n’a guère composé pendant la période précédente, affaibli par une maladie tropicale contractée en Indonésie, d’une part, et confronté à une réorientation musicale, d’autre part. Pendant ce laps de temps, naquit non seulement la pièce pour piano mais également une réflexion plus générale, qui aboutira à Kinetics pour grand orchestre. “Musicalement, ma principale motivation ces dernières années a été de confronter la pensée sérielle à la pensée spectrale. Je trouve cette comparaison très féconde, car conflictuelle entre différents types d’organisation qui créent des constellations imprévisibles du matériau musical”.

Dans Twine, créé au printemps 1988, Lindberg a voulu expérimenter un nouveau langage de composition après sa trilogie Ur, Faust et Kraft. Dans Twine, ce sont les harmonies qui deviennent des centres autour desquels les gestes les plus divers prennent forme. Lindberg est clairement à la recherche de toutes les dimensions de l’instrument: on reconnait en lui le pianiste accompli. Les notes coulent aisément sous la main, mais ce qui enchante surtout, c’est la manière tendre et élégante dont Lindberg se sert des sonorités du piano. Cette sorte de texture polyphonique et “feuilletée” se prête bien au clavier. Twine est un creuset d’idées admirablement entrelacées, dont chacune émerge individuelle dans sa nudité.

Un compositeur vit en symbiose avec son environnement: il réagit aux influences et fait ses choix. Au 20e siècle le piano a été traité de façons très différentes: c’est Maurice Ravel qui a exercé dans ce domaine une influence primordiale. Après lui, aucun compositeur n’a pu ignorer sa façon de penser. Magnus Lindberg a, par exemple, manifestement abandonné l’approche de Bartók, qui traite le piano comme un instrument à percussion, et il n’est pas non plus attiré par l’attitude de certains “sérialistes” qui négligent l’instrument. En revanche, il n’essaye pas de cacher l’héritage de Carter, de Berio, de Ravel ou... de Brahms. Il semble être intéressé par une musique laissant à l’interprète un espace pour sa propre créativité. Quelque part au fond, on entend même un orchestre gamelan de Bali.

D’après Risto Nieminen et Tuija Hakkila, 1997

(Ars Musica, Bruxelles)

In Twine brengt elk harmonisch centrum verschillende bewegingen voort, dit naarmate Lindberg de grenzen van het instrument verkent. Het gaat hier duidelijk om een compositie van een pianist voor een pianist. De prachtige en subtiele wijze waarop Lindberg de kleuren voor het instrument creëert, en het bijzonder expressieve gebruik van texturen in lagen, zijn bewonderenswaardig. Twine wordt gekenmerkt door verschillende ideeën die elk om beurt overheersen.

© Tuija Hakkila, 1997

(Ars Musica, Bruxelles)


Instrumentation

pno


Category

Works for Solo Instrument


Premiere

Tuija Hakkila, Bremen, May 19, 1988.


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