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Le philosophe italien Giordano Bruno a fait publier son livre «De umbris idearum» pendant son séjour parisien en 1582. Je donne quatre fragments qui m’ont particulièrement frappés de ce livre sur l’art de la mémoire. Je vois plusieurs rapports entre ma pièce «de umbris» et ces fragments de Bruno, même si j’ai composé la pièce avant d’avoir lu ce livre très complexe et obscur.
« … il faut toujours essayer qu’on arrive, à travers les operations intèrieurs,
du mouvement et de la multiplicité au repos et à l’unité. »
« … une diversité extrême a besoin d’un ordre bien réglé et un ordre bien réglé
a besoin d’une diversité extrême… »
« En fait la nature ne supporte pas d’un passage qui mene directement d’un extrême à
l’autre, mais elle en a besoin d’une médiation des ombres, et peu à peu on y passe
à travers d’une lumière ombragée. »
« Dans l’ombre, en effet, il n’existent pas les contraires, ça veut dire que l’ombre
n’est pas ni l’obscurité ni la lumière. »
© Juha T. Koskinen, le 12 mars 2002
pno
Works for Solo Instrument
Laura Mikkola, Ghent (Belgium), 14 October 2000
Dedicated to Laura Mikkola
MF15513
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